Depuis quelques années, les arbustes de buis subissent les méfaits d’une chenille qui les détruit totalement. Résultat : les arbustes donnent l’impression d’avoir des siècles et n’ont aucune chance de survie. L’introduction accidentelle de ce papillon nocturne arrivé d’Asie a été repérée en France en 2008, mais le nombre d’individus laisse penser qu’elle date de 2005 au moins. Depuis 2014, il est présent dans pratiquement toute la France. Il s’agit d’une espèce invasive, qui figure sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes. La Pyrale du Buis (Cydalima perspectalis) a été observée pour la première fois en Rhône-Alpes en 2013 avec de très fortes et foudroyantes attaques dans le courant de l’été.
Comment reconnaître la pyrale ?
Au départ, la nymphe, de couleur brune, mesure 21 mm. Adulte, c’est un papillon d’envergure moyenne de 36 mm. Les ailes sont blanches et brunes avec des irisations dorées et violacées, ce qui le différencie des espèces européennes. Il existe sous deux formes : la plus fréquente est blanche et brune avec des reflets violacés. La moins courante est entièrement brune. La chenille est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié de vert foncé. Les fausses pattes abdominales sont au nombre de 10. On note aussi la présence de verrues noires et de longs poils blancs isolés.
Au départ, la nymphe, de couleur brune, mesure 21 mm. Adulte, c’est un papillon d’envergure moyenne de 36 mm. Les ailes sont blanches et brunes avec des irisations dorées et violacées, ce qui le différencie des espèces européennes. Il existe sous deux formes : la plus fréquente est blanche et brune avec des reflets violacés. La moins courante est entièrement brune. La chenille est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié de vert foncé. Les fausses pattes abdominales sont au nombre de 10. On note aussi la présence de verrues noires et de longs poils blancs isolés.
Chenille de la pyrale
La chenille n’est pas urticante mais elle dévore les feuilles de buis. Faute de prédateurs, elle provoque des dégâts très importants. Elle s’attaque à l’écorce verte et tisse des toiles autour des plants infestés et laisse sur le sol de nombreuses déjections vert foncé. De plus, elle commence par s’attaquer à l’intérieur du buis, ce qui rend la détection parfois tardive et donc difficile à contrôler.
Les attaques ont lieu à partir du 15 avril.
La chenille n’est pas urticante mais elle dévore les feuilles de buis. Faute de prédateurs, elle provoque des dégâts très importants. Elle s’attaque à l’écorce verte et tisse des toiles autour des plants infestés et laisse sur le sol de nombreuses déjections vert foncé. De plus, elle commence par s’attaquer à l’intérieur du buis, ce qui rend la détection parfois tardive et donc difficile à contrôler.
Les attaques ont lieu à partir du 15 avril.
Plusieurs cycles par an
En hiver, on retrouve la jeune chenille, dans des cocons de feuilles et de soie, situés à l’intérieur du feuillage des plans infestés. La première génération des papillons prend son vol en juin. La ponte des œufs en groupe se fait sur la face inférieure des feuilles et donne naissance aux chenilles. Celles-ci se transforment alors en nymphes. Cette nymphose dure environ un mois (pendue par la queue, tête vers le bas, généralement dans un cocon tissé entre les feuilles). Les papillons en sortent deux à trois semaines après.
Dès mars, elles quittent leur cocon et recommencent à s’alimenter sur les feuilles.
En hiver, on retrouve la jeune chenille, dans des cocons de feuilles et de soie, situés à l’intérieur du feuillage des plans infestés. La première génération des papillons prend son vol en juin. La ponte des œufs en groupe se fait sur la face inférieure des feuilles et donne naissance aux chenilles. Celles-ci se transforment alors en nymphes. Cette nymphose dure environ un mois (pendue par la queue, tête vers le bas, généralement dans un cocon tissé entre les feuilles). Les papillons en sortent deux à trois semaines après.
Dès mars, elles quittent leur cocon et recommencent à s’alimenter sur les feuilles.
Comment lutter contre cette pyrale ?
Il est très difficile de s’en débarrasser !
Une lutte mécanique par prélèvement des chenilles non-urticantes peut être faite lorsque les chenilles sont en faible nombre. Elles devront être détruites en les écrasant. La lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant un insecticide à base de Bacillus thuringiensis, le plus utilisé en agriculture biologique. Les traitements devront être répétés à cause des successions de générations (de 2 à 3, voire 4) sinon, le résultat final sera à nouveau la défoliation totale de l’arbuste. Une fois les chenilles éliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement, même sur des plants très affectés. Attention cependant en période de sécheresse d’irriguer ces plants défoliés. Une grande vigilance reste ensuite nécessaire.
En cas de défoliation totale et de mortalité du buis, les plants largement infestés peuvent être arrachés et brûlés (ou broyés en fines lamelles) ou soigneusement enterrés, mais ne doivent surtout pas être compostés à l’air libre en l’état.
Il est conseillé aux détenteurs de ces végétaux d’avoir une surveillance accrue de leurs arbustes en effectuant un contrôle visuel chaque semaine afin d’agir dès l’apparition des premiers insectes.
Il est très difficile de s’en débarrasser !
Une lutte mécanique par prélèvement des chenilles non-urticantes peut être faite lorsque les chenilles sont en faible nombre. Elles devront être détruites en les écrasant. La lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant un insecticide à base de Bacillus thuringiensis, le plus utilisé en agriculture biologique. Les traitements devront être répétés à cause des successions de générations (de 2 à 3, voire 4) sinon, le résultat final sera à nouveau la défoliation totale de l’arbuste. Une fois les chenilles éliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement, même sur des plants très affectés. Attention cependant en période de sécheresse d’irriguer ces plants défoliés. Une grande vigilance reste ensuite nécessaire.
En cas de défoliation totale et de mortalité du buis, les plants largement infestés peuvent être arrachés et brûlés (ou broyés en fines lamelles) ou soigneusement enterrés, mais ne doivent surtout pas être compostés à l’air libre en l’état.
Il est conseillé aux détenteurs de ces végétaux d’avoir une surveillance accrue de leurs arbustes en effectuant un contrôle visuel chaque semaine afin d’agir dès l’apparition des premiers insectes.
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