Ambroisie

C’est une plante pionnière qui peut s’adapter à presque tous les milieux et tous types de sol. C’est ainsi qu’on la trouve dans des milieux aussi variés que cultures, jardins, surfaces fraîchement ensemencées, chantiers, bords de route, lits de rivière, décombres, friches urbaines, etc.
Elle commence à germer dès le mois d’avril. Elle croit rapidement si elle a de la lumière et pas de concurrence et peut atteindre plus d’un mètre de haut. Sa tige est verte, dressée et couverte de poils blancs. Ses feuilles sont très découpées et d’un vert vif uniforme sur les 2 faces. Ses fleurs apparaissent en juillet-août, regroupées en épis vert-jaune, au sommet des rameaux : elles portent le pollen. La formation des graines se fait principalement en octobre et ensuite la plante meure.
Chacun est responsable sur les terrains qu’il occupe ou qu’il gère :
– les collectivités publiques sur les terrains publics
– les propriétaires privés sur leurs parcelles
– les lotisseurs ou les entreprises sur les chantiers
– les agriculteurs sur les terrains agricoles.
Il a été également lancé la mise en place d’un réseau de référents communaux. En effet, un référent ambroisie par commune a été identifié ; il vient en appui au Maire et a, notamment, pour rôle, de repérer la présence de plants d’ambroisie et de suivre son élimination effective par les propriétaires de parcelles infestées.
Pour éviter la production de pollen et limiter la reproduction et l’expansion de la plante, les plants d’ambroisie doivent être systématiquement détruits, en priorité avant la floraison, c’est à dire au plus tard, 1ère dizaine d’août.
– Sur les terrains non agricoles et sur de petites surfaces, l’arrachage sera privilégié (le port des gants est recommandé). Sur de grandes surfaces, la meilleure technique de lutte est la végétalisation des sols car la fermeture du milieu limite son développement. Si un couvert est déjà existant alors il faut faucher ou broyer.
– Sur les terrains agricoles, différentes techniques de lutte existent. Une plaquette récapitulant ces techniques de lutte en milieu agricole est disponible auprès de la Chambre d’Agriculture de l’Isère.
Tout le monde est concerné et doit intervenir à son niveau !
Liens vers des sites d’informations : Actualités de l’ambroisie : cliquez ici
L’ambroisie plante sauvage envahissante : cliquez ici
Chenille processionnaire du pin

D’un point de vue humain, la chenille processionnaire porte des poils microscopiques très urticants, pouvant provoquer des démangeaisons , œdèmes, troubles oculaires. Ainsi, le contact avec les soies urticantes de la chenille peut entraîner des atteintes cutanées. Chez l’homme, on constate également l’apparition d’allergies pulmonaires.
Le traitement mécanique doit être fait avant la fin de la première quinzaine du mois de mars. Il s’agit d’enlever le nid puis de le brûler, une opération à réaliser avec un équipement adapté.
Ce type de traitement est compliqué, c’est pourquoi il est conseillé de faire appel à un professionnel.
Le reste de l’année, il est recommandé d’utiliser un traitement chimique préventif à l’aide d’un insecticide biologique homologué.
Il existe aussi des pièges écologiques destinés à capturer la chenille lors de sa migration : le nichoir à mésanges… Ces gracieux oiseaux insectivores peuvent en une seule journée dévorer une quarantaine de chenilles, prélevées directement dans l’abri de soie….
Pyrale du buis

Au départ, la nymphe, de couleur brune, mesure 21 mm. Adulte, c’est un papillon d’envergure moyenne de 36 mm. Les ailes sont blanches et brunes avec des irisations dorées et violacées, ce qui le différencie des espèces européennes. Il existe sous deux formes : la plus fréquente est blanche et brune avec des reflets violacés. La moins courante est entièrement brune. La chenille est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié de vert foncé. Les fausses pattes abdominales sont au nombre de 10. On note aussi la présence de verrues noires et de longs poils blancs isolés.

La chenille n’est pas urticante mais elle dévore les feuilles de buis. Faute de prédateurs, elle provoque des dégâts très importants. Elle s’attaque à l’écorce verte et tisse des toiles autour des plants infestés et laisse sur le sol de nombreuses déjections vert foncé. De plus, elle commence par s’attaquer à l’intérieur du buis, ce qui rend la détection parfois tardive et donc difficile à contrôler.
Les attaques ont lieu à partir du 15 avril.
En hiver, on retrouve la jeune chenille, dans des cocons de feuilles et de soie, situés à l’intérieur du feuillage des plans infestés. La première génération des papillons prend son vol en juin. La ponte des œufs en groupe se fait sur la face inférieure des feuilles et donne naissance aux chenilles. Celles-ci se transforment alors en nymphes. Cette nymphose dure environ un mois (pendue par la queue, tête vers le bas, généralement dans un cocon tissé entre les feuilles). Les papillons en sortent deux à trois semaines après.
Dès mars, elles quittent leur cocon et recommencent à s’alimenter sur les feuilles.
Il est très difficile de s’en débarrasser !
Une lutte mécanique par prélèvement des chenilles non-urticantes peut être faite lorsque les chenilles sont en faible nombre. Elles devront être détruites en les écrasant. La lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant un insecticide à base de Bacillus thuringiensis, le plus utilisé en agriculture biologique. Les traitements devront être répétés à cause des successions de générations (de 2 à 3, voire 4) sinon, le résultat final sera à nouveau la défoliation totale de l’arbuste. Une fois les chenilles éliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement, même sur des plants très affectés. Attention cependant en période de sécheresse d’irriguer ces plants défoliés. Une grande vigilance reste ensuite nécessaire.
En cas de défoliation totale et de mortalité du buis, les plants largement infestés peuvent être arrachés et brûlés (ou broyés en fines lamelles) ou soigneusement enterrés, mais ne doivent surtout pas être compostés à l’air libre en l’état.
Il est conseillé aux détenteurs de ces végétaux d’avoir une surveillance accrue de leurs arbustes en effectuant un contrôle visuel chaque semaine afin d’agir dès l’apparition des premiers insectes.
Ordures ménagères
Le SICTOM de la Bièvre assure le traitement des ordures ménagères (traitement mécano biologique et enfouissement des déchets résiduels), la collecte et le tri des déchets recyclables en vue de leur expédition vers les usines de recyclage, et l’enfouissement des refus de déchèteries (encombrants). Il établit à chacune des Communautés de Communes membres une facture par trimestre en fonction des tonnages collectés ou apportés.
Ces dernières s’occupant de la collecte des ordures ménagères et de la gestion des déchèteries, répercutent le coût global de ce service aux usagers et aux professionnels.
Incivilités Réagissez ! Fréquemment, Laurent, notre employé communal ôte des détritus en tout genre volontairement abandonnés dans la nature. Si vous êtes témoins d’un dépôt sauvage, ils vous incombent de le signaler, en effet nous ne sommes pas seulement responsables de nos actes, mais aussi de ceux que nous laissons faire sans intervenir, alors osez dire non à ces pollueurs qui défigurent notre territoire c’est la Collectivité entière qui paie la note !!!
Déchèterie

– Beaurepaire : la déchèterie se situe route Lens Lestang, dans le quartier des Fromentaux Tel :04.74.84.61.81
• mardi : 8h30 – 11h45 / 13h30 – 17h45
• mercredi : 8h30 – 11h45 / 13h30 – 17h45
• jeudi : 13h30 – 17h45
• vendredi : 8h30 – 17h45
• samedi : 8h30 – 17h45

• mercredi : 15h00 – 17h45
• jeudi : 9h00 – 11h45
• vendredi : 13h00 – 17h45
• samedi : 9h00 – 12h15 / 13h30 – 17h45
• Les pneus agraires (arrière de tracteur) participation de : 20€ le pneu
• Les pneus poids lourd (avant tracteur et grosses remorques) participation de : 16.50€ le pneu
• Les souches d’arbres supérieures au diamètre de 20 cm seront refusées. Celles-ci pourront être traitées à la compostière Point à St Barthélémy ou encore à l’entreprise ARC EN CIEL Recyclage sur Beaurepaire.
CE QU’IL FAUT APPORTER
DEEE ( Déchets d’équipement électriques, électroniques
Lampes (articles complémentaires)
Cartons, emballages,
Encombrants
Ferraille
Bois
Végétaux
huile de vidange et alimentaire
Batteries
Pneus
Déchets dangereux des ménages (néons, pots de peintures, solvants,…)
Piles, cartouches d’imprimante, polystyrène expansé
Les déchets d’activité de soins à risques infectieux.
ATTENTION : A compter du 26 novembre 2012, les dépôts sauvages sont facturés au contrevenant d’un montant forfaitaire de 75€ , comprenant les frais de personnel et de véhicules nécessaires pour l’enlèvement de ces dépôts.
Brûlage des végétaux
Brûlage des déchets verts issus des activités agricoles et forestières

Changement de réglementation
L’arrêté préfectoral n°38-2016-05-12-005 du 12 mai 2016 encadre dorénavant les pratiques de brûlage à l’air libre des végétaux issus des activités agricoles et forestières. Cet arrêté est le fruit d’un travail mené par les services de l’Etat, en concertation avec les professions agricoles et forestières et les collectivités. IL complète le dispositif et instaure le principe général suivant à compter du 1er janvier 2017 :
Compostage

— Dans les décharges, les déchets compostables (bio-déchets) sont sources de mauvaises odeurs, de méthane, de jus acides polluants pour les sols et l’eau.
— Dans les incinérateurs, ces mêmes déchets abaissent la température dans les fours et augmentent les émissions de dioxines.
A éviter : les déchets plus longs à composter comme les os et les noyaux.
Ne sont pas compostables : les emballages d’aliments, pots de yaourts, les films plastiques alimentaires, les papiers gras.
Ne sont pas compostables : les couches culottes, les sacs aspirateurs, les litières animales non biodégradables, les mégots de cigarettes.
A éviter : les grosses branches, les plantes malades ou traitées chimiquement.
Dépourvu de couvercle, il est recommandé de le protéger du dessèchement ou de l’excès de pluie ou neige.
Il prend peu de place et s’intègre facilement à proximité de la maison, car il faut penser à l’approvisionner par mauvais temps.
Il sera posé à même la terre et mi-ombragé si possible, Le couvercle permet de protéger le compost en formation du dessèchement comme des pluies abondantes, et des animaux errants. Les composteurs larges, droits et carrés, dont un des côtés peut s’enlever complètement seront plus pratiques d’utilisation. Ils peuvent très bien être fabriqués par soi-même, en bois.
?Vous habitez en appartement, lotissement… deux cas se présentent :
1 — des composteurs (généralement en bois car d’un volume plus conséquent) peuvent être installés à proximité et plusieurs foyers viennent y déposer leurs déchets de cuisine : c’est le compost partagé en composteur collectif. (des formalités et autorisations sont parfois nécessaires ! )
C’est du compostage ordinaire, mais avec l’aspect convivial en plus, dans la logique du développement durable qui marie l’écologie, l’économique et le social.
Un ou plusieurs référents, (personnes volontaires aimant la nature) organisent le compostage, assurent le relais auprès des usagers, sous la responsabilité et les conseils d’un guide-composteur ou d’un maître-composteur, afin de conforter es habitants dans leur pratique du compostage.
Des informations préalables, des réunions (inauguration, distribution du compost final…) contribuent à plus de convivialité et de bonnes relations de voisinage.
2 — Chaque foyer (ou ceux qui ne veulent pas participer au collectif) se procurent un lombricomposteur : il s’agit d’un mini composteur dont le principe de fonctionnement est simple, naturel, propre : on y introduit des vers rouges (les mêmes que ceux qui vivent dans un composteur d’extérieur) et avec les bactéries et champignons microscopiques qui viennent naturellement, les déchets organiques de cuisine sont transformés en compost (lombricompost) et liquide (lombrithé).
Le lombricomposteur est en général composé de plusieurs plateaux percés de trous (ou tamis) permettant aux vers de circuler entre les différents niveaux (déchets frais, déchets partiellement dégradés, compost final, récupération de l’engrais liquide)
Peu encombrant, il trouve sa place partout : garage, cave, cuisine, cellier, sous un escalier, balcon, terrasse (le protéger du gel en hiver et de la chaleur l’été)….
Le lombricompostage, c’est rigolo ! : cliquez ici
Ludique, éducatif, « écocitoyen », démonstratif, le lombricompostage est « branché ». Et c’est facile, propre, sain, sans risques pour la santé.
Les vers ne sont pas sales, pas nuisants ni dangereux.
Le fonctionnement du lombricomposteur, la croissance et la reproduction des vers deviennent vite des sujets de curiosité aussi fascinants et captivants qu’un élevage de poissons dans un aquarium.
Visitez le blog créé par les guides-composteurs de Bièvre : guides-composteurs-bievre.over-blog.com
Ce site de compostage a été installé pendant les heures des Nouvelles Activités Périscolaires.
Robert THIVOLLE : guide composteur référent, président de l’association “ Les amis des lombrics” a expliqué aux enfants tous les avantages de composter les déchets et comment obtenir un compost de qualité.
Cet engrais naturel et gratuit sera ensuite utilisé dans le jardin pédagogique et pour les plantations de la Mairie : la notion d’éco-citoyenneté prend ici tout son sens.
Infos SICTOM Cliquez ici
SICTOM
Documents d’informations SICTOM : cliquez ici
Ci-dessous, la newsletter du SICTOM été 2016 avec les chiffres de la collecte des PAV sur votre commune pour 2015.
Le SICTOM de la Bièvre met à disposition des associations, collectivités, écoles,… du matériel de tri pour leurs manifestations : poubelles de tri, affichage … ainsi que des gobelets réutilisables en partenariat avec Département de l’Isère. L’essentiel de l’information sur les gestes de tri passe par la sensibilisation des enfants, c’est pourquoi le SICTOM intervient gratuitement dans les écoles. L’équipe de communication adapte chaque animation au niveau scolaire et accompagne les projets d’écoles sur demande des enseignants.
Tri sélectif
– Le conteneur jaune : bouteilles, pots, flacons plastiques, briques alimentaires….
– Le conteneur vert : bouteilles, pots, bocaux en verre…..
Des vidéos qui permettent de donner des réponses sur la finalité et l’utilité du geste de tri sont disponibles sur : cliquez ici
Quatre points de collecte sont à votre service sur notre commune.
1 – Centre Bourg
2 – Salle des Fêtes


Les déchets les moins chers à traiter sont ceux que l’on ne produit pas. Pour cela plusieurs solutions sont à notre portée :
– Acheter moins de produits emballés, et si possible près de chez nous :
? en allant au marché hebdomadaire, rencontrer les producteurs en direct, sans oublier notre panier ! – Ne pas tout jeter dans la poubelle des ordures ménagères
? en faisant le tri pour recycler, en donnant ce dont je n’ai plus besoin, en réparant, en louant ou en empruntant un outil, du matériel pour ne pas acheter …
? en rapportant les médicaments à la pharmacie, les piles et les appareils ménagers au magasin et le reste à la déchèterie.
– utiliser les stop pub sur la boite aux lettres.
– essayer d’utiliser moins de produits toxiques (entretien de la maison, pesticides au jardin, engrais ….)
? en essayant de faire du compost au jardin. Le SICTOM propose des formations gratuites au printemps.
– faire des économies sur la consommation d’eau :
? en récupérant l’eau de pluie pour arroser les plantes, les fleurs, le potager …. pour la chasse d’eau des toilettes.
– Faire des économies d’énergie :
? en éteignant les appareils en veille ( -11% sur la facture à la fin de l’année si toutes les veilles sont éteintes)